Tendances du monde digital – #lift11

Cette année, j’ai eu la chance de participer à ma première .

Outre le plaisir et la surprise de voir sur scène Jean-Claude Biver (Hublot) parler d’innovation et Alex Osterwalder (Business Model Generation – une star pour ENIGMA!) présenter sa théorie des nouveaux business models, j’ai particulièrement apprécié la conférence de David Galbraith et le workshop « iGraffiti » de Jean-Henry Morin de l’Université de Genève car tous deux ont proposé un regard nouveau sur des choses qui sont déjà solidement ancrées dans notre quotidien.

David Galbraith en connaît un rayon en matière de trafic et de transfert de données, que ce soit par Internet ou par la technologie mobile. En effet, il est le co-fondateur de , un réseau social qui a comptabilisé 41 millions de visites en décembre 2010, Internet et application mobile confondus. Il voit une incompatibilité entre les connexions Internet pour lesquelles on paie un forfait puis on surfe de manière illimitée, et les connexions mobiles pour lesquelles on paie selon le nombre de données transmises/reçues.

Par exemple, si Lady Gaga devait payer Google pour le trafic qu’elle génère l’équivalent de ce que coûte le transfert de données par téléphone mobile, cela lui coûterait 10’000 milliards de dollars! Avec la multiplication de l’information disponible sur le web, on tend vers la disparition du « all-you-can-eat-data » (sic) et peut-être la mort de la neutralité du web avec ce que cela peut comporter comme risques pour le libre accès à l’information.