22 avril 2015

Les sept péchés capitaux du plan de communication

Cherchez-vous à mener votre plan de communication au désastre, à réduire à néant tout effort stratégique, à gaspiller votre temps et votre argent, bref: à plonger votre entreprise dans le chaos?

Succombez aux 7 péchés capitaux et vous serez comblés.

1. La luxure: Ne trouver son plaisir que dans la création d’un objet marketing

Au premier problème avec les ventes, beaucoup vont se perdre dans la création d’une brochure, d’un site, d’affiches… Le fait d’acheter ou de ne plus acheter une marque spécifique n’est pas la cause d’un seul facteur mais bien d’une chaine d’actions. S’il y a un problème de ventes et qu’il faut les relancer, gagner des parts de marché ou améliorer l’image de l’entreprise, le travail doit être fait à l’échelle globale. → Le plaisir n’est pas dans l’objet marketing mais bien dans la réussite d’un plan global.

2. L’envie: Choisir un design selon ses goûts personnels

Vous rêvez d’une belle brochure, brillante, douce au toucher, dont le papier bruit doucement lorsque l’on tourne les pages? Nous en avons tous envie. Mais est-ce cela qui fait le plus de sens pour votre cible? Si des publicités pour des adolescentes de 14 à 18 sont critiquées par des responsables de 50 ans qui disent: « ça ne me parle pas », c’est bien normal! Ils ne sont pas la cible visée. → Le plan de communication n’est pas le lieu de démonstration de ses envies personnelles. Il doit uniquement être tourné vers sa cible.

3. L’orgueil: Ne pas faire d’A/B test

Vous êtes persuadé qu’après la somme dépensée et le temps passé en réunions pour cette nouvelle campagne vous avez enfin LA bonne affiche. Après tout, vous n’êtes pas à ce poste pour rien. Mais est-ce vraiment à vous de décider? → Et si vous laissiez votre cible choisir la campagne qui aura le plus d’impact?

4. La paresse: Gérer le digital avec des outils classiques

Pourquoi changer de méthode? CPM, CPC, c’est presque pareil! Vous avez toujours fait comme cela et il n’y a aucune raison pour que cela ne fonctionne plus. Sauf que le digital a tout changé, comme la télévision avait tout bousculé à son époque. Rien n’est immuable et tout évolue vite. Ce n’est pas le moment de traîner. → La paresse peut coûter cher quand on sait que des espaces de bannières achetés par certains au CPM peuvent coûter 5 à 10 fois moins cher sur Google Adwords.

5. La gourmandise: Ne pas impliquer l’équipe interne

Personne n’aime les aigreurs d’estomac. C’est pourtant ce qui risque d’arriver si vous vous goinfrez de récompenses personnelles en oubliant le reste de l’équipe. Retour direct des marchés, compréhension des enjeux et team building sont primordiaux. Dans les petites et moyennes entreprises, une simple réunion de présentation avant le démarrage de la campagne suffit. → La gourmandise est un vilain défaut. Un plan de communication doit impliquer l’interne pour fonctionner et éviter de nombreux faux-pas.

6. L’avarice: Faire la même chose que l’année passée

Vous avez un précieux plan de communication, parfait et immuable, qui résistera au temps. Vous ne voulez pas dépenser  un kopek pour l’améliorer, ni l’adapter à son époque. Vous en avez fait un objet de marbre inflexible. Vous avez investi dans le marbre quand il faudrait investir dans le contenu de l’inscription. Il faut régulièrement remettre en question son plan de communication et ne pas se borner à copier-coller ce qui a été fait les années précédentes. Même si le succès était au rendez-vous il y a un an, rien n’est assuré l’année suivante. → Ne pas faire l’effort financier d’analyser dès le départ ce qui a été fait, ce qui a changé, ou ce qui doit être adapté peut au final coûter très cher.

7. La colère: Pas de Key Performance Indicators

Attendre la fin d’une campagne pour juger de son résultat, c’est la garantie d’être déçu, de décevoir et de déclencher une colère générale. Il est si simple de poser des indicateurs clef de performance sur chaque action marketing. Pourquoi s’en priver? → Petit conseil: soyez plusieurs à vous mettre d’accord sur ces KPIs. Il faut que l’agence, le département marketing et communication, ainsi que la direction de l’entreprise les valident. Sinon, c’est la colère assurée.

Alors, si vous souhaitez que votre plan de communication soit une réussite mais que vous n’avez pas la chance de travailler avec nous, ne cédez pas à la tentation!

Cet article a été publié par Olivier Kennedy
le 22 avril 2015
dans #Autres
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